Il est devenu une habitude pour les installateurs d’intégrer dans leurs offres un tableau indiquant le montant des bénéfices qui seront générés par l’installation et la période nécessaire pour amortir l’investissement.

Le délai de retour sur investissement consiste à calculer le nombre d’années nécessaires pour amortir l’investissement de départ en prenant en compte l’économie annuelle réalisée sur la facture d’électricité.

Le tableau des bénéfices, quant à lui indique le montant total des bénéfices générés par l’installation sur une période de 25 années en spéculant (souvent de façon complètement farfelue) sur l’hypothétique indexation future du prix de l’électricité.

Nous considérons, chez DiS, que cette façon de procéder n’est pas la bonne parce qu’elle manque clairement d’honnêteté et d’objectivité, la seule raison d’être de ces tableaux chiffrés, devenant uniquement un argument commercial, qui s’avérera caduque à la première analyse attentive et réaliste.

Nous pointons principalement :

Que pour une même installation chaque installateur consulté présentera des données chiffrées souvent différentes.

Que la perte de rendement des panneaux qui correspond à la diminution logique de la production avec le temps (entre 0,5% et 0,8% / an pour les panneaux d’entrée de gamme, maximum 0,22% / an pour les panneaux vendus par DiS) est largement sous-estimée, sans doute, afin d’édulcorer les données financières pour les transformer en argument de vente.

Qu’il est devenu la norme pour les installateurs de spéculer eux-mêmes sur l’indexation annuelle du prix de l’électricité pour les 25 prochaines années, dans des proportions absurdes pour ne pas dire ridicules.

Que les calculs de retour sur investissement n’intègrent jamais le coût des suppléments non-inclus dans l’offre de base ainsi que le coût de la main d’œuvre et du déplacement d’un technicien en cas de panne, ces postes n’étant quasiment jamais couverts par les garanties proposées.